Dans le domaine des pratiques apicoles et pour toutes les différentes étapes de travail, tout est permis, du plus simple au plus compliqué ! Et c’est très souvent le plus compliqué qui vous est présenté comme « La » bonne pratique.

De notre point de vue, dans une très grande diversité de pratiques, l’enjeu est de choisir celle (ou celles) qui correspond à votre philosophie de l’apiculture. Ceci n’empêche pas de faire évoluer sa pratique.

Nous avons fait le choix d’une ligne directrice qui est la simplicité. Nous pourrions vous en parler des jours… aussi quelques exemples sont le meilleur propos possible :

  • Les ruches : tous nos éléments sont vitrés pour surveiller les colonies en dérangeant le moins possible les abeilles
  • Les ruchers : après quelques tâtonnements nous avons implanté des ensembles de lisses horizontales supportant quatre à cinq ruches. Tous ces ensembles (entre 4 et 10 par rucher) sont facilement accessibles avec un véhicule.
  • Les colonies : nous avons fait le choix d’abeilles locales et d’un développement autonome du cheptel. Nous n’achetons pas d’essaims ni de reines.
  • L’élevage : nous surveillons l’essaimage pour capturer des essaims naturels et faisons des divisions pour les essaims artificiels. Nous n’élevons pas de reines pour un renouvellement systématique.
  • L’approvisionnement des colonies : notre environnement ne donne pas suffisamment de pollen et nectar de manière continue. Aussi nous transhumons nos ruches à quelques dizaines de kilomètres tout au plus pour diversifier l’approvisionnement des colonies, et particulièrement en déposant nos ruches chez des agriculteurs.
  • Le miel : nous privilégions la récolte de miel vierge sur cire vierge. Le miel est récolté par égouttement, puis par pression à froid pour le surplus.
  • La propolis : nous récoltons de la propolis de grille, par conséquent très pure et ceci de façon très simple.